Sunday, June 12, 2011

La Peste d'Albert Camus

La Peste, La Guerre, Le Monde
Il y a dans le monde beaucoup de méchanceté. Il existe beaucoup de gens qui font du mal et même tuent les autres. C’est pour ça qu’on peut dire que tout le monde est pestiféré. Si on fait du mal par choix ou par ignorance, on crée un monde de douleur et de méchanceté. C’est cette idée qu’adresse Albert Camus dans son livre La Peste. Camus a créé un petit monde où ses personnages jouent des rôles des gens pendant la Seconde Guerre Mondiale et même dans la vie quotidienne.
La Peste  est un miroir des situations et des conditions pendant la guerre. On peut voir les similarités partout dans ce livre. Par exemple, les conditions de vivre, la séparation, le ravitaillement, le marché noir, leur peur du présent et leur incapacité de penser à l’avenir. Camus a créé un monde plein de similarité avec la guerre pour montrer la vie sous l’ombre de la séparation, pour montrer comment la vie était difficile et douloureuse, pour montrer qu’il faut travailler ensemble pour achever les buts.
Un des grands thèmes que Camus a exploré avec ce livre est la réalisation de ses personnages du fait que la peste « nous concerne tous ». Les héros de cette histoire apprennent la même leçon mais chaque personnage a leur propre voyage pour trouver ce résultat. Au commencement du livre, c’est chacun pour soi, sauf Docteur Rieux qui aide toujours les malades.
Rieux a toujours une attitude de l’unité et d’altruisme. C’est évident pendant tout le roman ; par exemple il utilise le mot « nos concitoyens » pour parler des gens d’Oran. C’est le meilleur mot pour montrer qu’il est un des eux. Aussi, le narrateur reste anonyme pendant le roman pour ne pas se séparer des gens ordinaires (6, Gaillard). Quand le lecteur ne sait pas qui parle, il peut imaginer que c’est l’un des gens, ou même touts les gens. C’est plus facile d’accepter la voix du narrateur comme la voix du peuple quand on ne sait pas son identité. 
Au commencement de la peste, c’est seulement Rieux qui dit « il faut agir » pendant que la ville a eu une sorte de célébration joyeuse à cause de leur nouveau temps libre (8). Après, quand tout le monde a trouvé la misère de la séparation, c’est Rieux qui a vu que toute la ville était unifiée dans le même exil. C’est difficile, mais comme il a dit : « Il doit faire ce qu’il faut » (9).
Les autres personnages ont pris un peu plus de temps pour réaliser qu’il faut aider mais à la fin presque chaque personnage dans ce livre a décidé d’aider, dans la forme des formations sanitaires, malgré le prix. Par exemple, Rambert, qui ne se voit pas comme une partie de la ville au commencement. Rambert a essayé beaucoup de fois d’échapper la quarantaine mais finalement, après beaucoup d’effort, quand il a la chance d’échapper, Rambert a décidé de rester pour lutter contre la peste parce qu’il s’est rendu compte qu’il n’est plus un étranger et qu’il y avais beaucoup des autres qui vivaient avec la séparation comme Rieux et sa femme.
Et même s’il y avait Cottard qui ne trouvait jamais le désir de lutter contre la peste, il est le seul qui n’a jamais changé d’avis. Il y avait beaucoup d’exemples qui montrent que Camus voulait montrer que Cottard n’avait pas raison. Cottard était criminel, il faisait le marché noir, il aimait la peste parce qu’elle a amélioré sa vie. C’est Cottard qui dit que la peste « n’est pas mon métier » et c’est clair par son caractère et ses actes que Camus n’était pas d’accord avec ses sentiments (Cryle 15).
Il y avait les autres des personnages qui ont commencé de lutter, même s’ils ont commencé par ne pas lutter comme Paneloux. Paneloux a fait un premier prêche et a dit que la peste était la punition de dieu. Il a accepté cette punition et donc il n’a pas lutté. Mais après qu’il a vu beaucoup de souffrance il s’est associé avec des formations sanitaires et a commencé à aider les autres même s’il continuait à crois en dieu. Et après qu’il a vu mourir le petit fils d’Othon, il est forcé d’admettre qu’il « leur faut agir ensemble, au delà de tout ce qui les sépare » (Gaillard 12).
Mais c’était Tarrou qui avait l’air le plus lucide ; il dit que c’est à cause des évènements de sa jeunesse. Camus utilise plutôt Tarrou pour révéler cette idée que tout le monde est pestiféré. Tarrou a découvert très jeune qu’il y a des gens qui veulent causer les morts des autres. Il a commencé une lutte contre la méchanceté des gens mais il a appris que les luttes ne causent que plus de misère. C’est après qu’il a vu la fusillade d’un homme qui avait lutté contre la méchanceté que Tarrou a décidé de devenir un saint. C’est-à-dire, qu’il a choisi de ne plus faire de mal et d’aider les gens qui en ont besoin.
« La peste, à ses [Tarrou] yeux, est tout ce qui, pour de bonnes ou de mauvaises rasons, fait mourir ou justifie qu’on fasse mourir » (Gaillard 13). Gaillard dit aussi que : « la peste est une évocation symbolique du mal et de la lutte contre le mal » (16). Donc, c’est à travers Tarrou que Camus apprend à la lecteur qu’il faut toujours faire du bien parce que c’est notre monde donc ce qui se y passe nous concerne tous.
Après que tous les personnages ont commencé de s’unifier contre la peste, ils commencent à la surmonter. Il faut qu’ils travaillent ensemble et ne prévoient pas que le problème sera résolu par quelqu’un d’autre comme quand ils ont attendu le sérum, mais c’est en fait le sérum qu’un d’eux fera qui les sauvera. On peut voir le rapport avec la guerre, et la résistance. Pendant la guerre on a attendu l’aide des autres payes, il y avait beaucoup de misère et de souffrance mais les gens étaient de l’avis qu’il ne les concerne pas. Les Français, avec Pétain comme chef,  ont laissé les Allemands avoir leur pays. Il y avait beaucoup de gens qui ont essayé de lutter contre les Allemands mais il y avait aussi beaucoup de gens qui n’ont rien fait, ou qui ont essayé de fuir.
Au commencement de la guerre comme au commencement du livre, il y a eu quelques morts, les gens étaient inquiètes mais ils ne faisaient rien. Ils pensaient que quelqu’un d’autre les sauverait et ils ne pensaient pas que la guerre allait affecter leurs vies même avec la fermeture des magasins et le ravitaillement, ils ne pouvaient pas voir que c’était leur problème.
Puis, après que la guerre était vraiment installée, il y avait quelques gens qui ont commencé à voir qu’il fallait lutter pour soi-même parce qu’il n’avait pas d’autres sur qui on pouvait avoir confiance à défendre la France. Ils ont commencé à former la résistance mais ce n’était pas très organisé parce qu’il n’y avait pas de chef. Ce n’était pas jusqu’à plus proche de la fin de la guerre qu’ils se sont unifiés sous la commande de De Gaulle et il y avait même beaucoup des réseaux différents qui n’étaient pas unis.
Comme dans La Peste avec Rieux qui a guidé les formations sanitaires, la Seconde Guerre Mondial avait De Gaulle qui a conduit la résistance. De Gaulle n’a pas accepté les conditions que Pétain a formé avec les Allemands. Il a fuit à Londres ou il a fait son appel fameux.
L’appel du 18 juin a vraiment créé l’idée qu’il faut continuer de lutter. On peut voir dans la dernière partie de son appel, sa persistance que cette guerre concerne touts les Français. Quand il a dit : « Notre patrie est en péril de mort. Luttons tous pour la sauver » il a utilisé « notre patrie » pour inculquer et pour prendre avantage du patriotisme des Français.  Et puis il a présenté ce qu’il fallait faire, « luttons tous » pour demander que tout le monde participe. Cet appel a réussi à améliorer la résistance.
Ce n’était pas jusqu’à ce que les Français soient commencé de travailler ensemble pour défaire ses ennemis que la victoire pouvait être atteinte. Quand les Français ont réalisé que la guerre les concernait, la résistance était capable de trouver assez d’aide pour commencer à se défendre. C’était cette idée d’unité qui a vraiment gagné la guerre et c’est cette idée d’unité à la douleur que Camus illustre dans son livre.
Et on peut même dire que Camus a vraiment essayé de montrer l’idée d’unité comme une solution pour le monde et tout le mal qu’on peut y trouver. Quand il a fait dire Tarrou que « Tout le monde est pestiféré », il a exposé que son livre ne s’agit pas seulement de la peste ou de la guerre mais aussi de la vie en général et de la nature humaine. Camus veut montrer que tout le monde est infecté de cette racine du mal et il faut que tout le monde l’accepte et l’accepte que c’est son concerne. Ça, dit Camus, c’est le seule moyen de détruire le fléau de méchanceté et de misère.
Tarrou a découvert qu’il y avait beaucoup de mal dans le monde. Il a découvert que même les gens qui luttent contre le mal créent le mal. Donc, il a découvert que le seul moyen de ne pas causer le mal c’est de devenir un saint, de ne pas faire le mal et d’aider les gens pour toute la vie. Le but du personnage de Tarrou est de montrer au monde que tout le monde doit être bon pour vivre dans un monde sans mal.
Comme dit Gaillard dans son analyse critique de La Peste : « La morale humaine… nous concerne tous » (27). C’est une leçon qu’il faut apprendre pour améliorer l’état du monde mais il est incertain si on peut vraiment apprendre cette leçon sans un événement extrême. Ouellet souligne dans son article sur La Peste qu’il faut un fléau pour apprendre la culpabilité des gens, et c’est évident dans l’histoire d’Oran qu’il fallait un fléau pour unifier les gens contre le mal. C’est évident de notre passé que les gens ne s’unifient pas s’il n y a pas de grande cause, et le statu quo de mal n’est pas motivation pour les gens.
Mais s’il faut un fléau pour unifier les gens contre le mal, est-ce que c’est possible d’unifier le monde contre le mal qui existe depuis toujours ? Cette impossibilité est la raison pour laquelle La Peste n’a pas de chance à réussir. Ce livre essaie de fixer ou néanmoins de mettre en lumière les problèmes du monde et la seule solutions, l’unité et l’acceptation que le monde concerne tous, parce que comme le dit Gaillard : « L’amour et le bonheur exigent qu’on soit d’accord non seulement avec soi-même et avec l’autre, mais avec le monde » (27).
Mais même dans nôtres propres crises, comme le crise d’économie, le crise de 911, le crise du terrorisme, il reste toujours les gens qui ne sont pas motivés à action. Camus avait raison quand il a dit qu’il fallait que tout le monde agisse pour améliorer la situation mais si les crises sérieuses de notre génération ne sont pas assez pour mobiliser les gens, c’est certain qu’il prendra plus qu’un roman pour choquer les gens de leur léthargie. Mais le premier pas, c’est l’illumination du problème et Camus a réussi à créer un livre qui a montré le problème à coté de la solution, c’est maintenant pour les gens de trouver un moyen de réaliser ses idées.








Œuvres Citées

Camus, Albert. La Peste. Folioplus classiques, 1947.

Cryle, Peter. "La Peste et le Monde Concret : Étude Abstraite." La Revue des Lettres Modernes, Albert Camus 8 (1976): 9-25.

« Fichier: De Gaulle -- à tous les Français. » Wikipedia. 13 Nov. 2004. 27 Feb. 2011. <http://fr.wikipedia.org/wiki/
Fichier:De_Gaulle_-_à_tous_les_Français.jpg>.

Gaillard, Pol. La Peste : Analyse Critique. Paris: Hatier, 1972.

« La France dans la Seconde Guerre Mondiale. » Foundation Charles De Gaulle. 27 Feb. 2011. <http://www.charles-de-gaulle.org>.

Ouellet, François. "La Peste : Sous le Signe de Midi." La Revue Des Lettres Modernes, Albert Camus 17 (1996): 107-122.

Trabelsi, Mustapha. Albert Camus. L'écriture des limites et des frontières. Tunis: Presses Universitaires de Bordeaux, 2009.


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